15 avril 2007

Bonnes nouvelles pour l'aquarium de Québec

Le Parc Aquarium du Québec connaît enfin des hausses d'affluence, selon cette nouvelle. Il faut s'en réjouir, bien sûr. On n'en fait pas mention dans l'article, mais la baisse des prix d'entrée (passée de 24$ à 15,50$ pour un adulte) n'y est certainement pas étrangère.

Je suis une habituée du Parc Aquarium depuis sa réouverture; j'y suis allée souvent pendant mon premier congé de maternité (peu après sa réouverture à la suite de rénovations majeures au début des années 2000) et j'y retourne encore régulièrement avec les enfants.

Chaque saison, je remarque des améliorations sur le plan des services offerts, notamment la zone extérieure de jeux pour enfants. Toutefois, sur le plan de la qualité de l'information scientifique offerte, je suis toujours déçue, à chaque visite.

Par exemple, comment justifier que l'affiche qui serve à présenter la pieuvre géante de l'aquarium n'ait pas été mise à jour depuis plus d'un an et demi et qu'il y soit encore écrit que le pieuvre est grosse comme un cantaloup ? Elle est pourtant gigantesque: j'estime à longueur de chacun de ses tentacules à près de 1 mètre ! N'importe quel bénévole ou employé est en mesure de coller une feuille de papier par-dessus l'ancienne pour y donner de nouveaux renseignements, il me semble. (Tiens, ça me donne envie de le faire, en cachette, lors de ma prochaine visite...)

Autre exemple: un nouveau bassin contenant des oeufs de raie dans leur pochette (Mermaid's Purse, en anglais) est apparu il y a de cela environ un an. Je me suis dit, chouette, ils auront bientôt des raies! (auxquelles on pourra peut-être toucher, s'ils y ont pensé, comme je l'ai fait dans un aquarium en Caroline du Nord...) J'y suis retournée cet hiver. Le bassin était toujours là, mais vide. Rien! Mais toujours les mêmes panneaux et les mêmes explications sur les oeufs. Pourquoi ne pas nous dire, sur un simple bout de papier, ce qu'il arrivera des raies ou ce qui leur est arrivé. Ça me fâche quand je vois des choses comme ça. C'est la base, tout de même! N'y a-t-il pas de muséologues ou de pédagogues dans la salle ?



Alors, j'y retourne, mais j'en reviens souvent déçue. Je suis déçue de voir plein de choses excitantes, mais de ne rien en apprendre, ou si peu.

Et en passant, c'était le même problème au défunt Jardin zoologique de Québec, fermé en 2006. On en ressortait tout émerveillé d'avoir un grand nombre de beaux oiseaux et animaux. Mais je n'étais jamais certaine d'en savoir plus.